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Il faut tout d'abord distinguer les couleurs qui seront complètement «créées» par le photograveur (les « ben-day »; essentiellement pour les pavés de couleurs «simples», les textes, les tableaux...) et celles qui lui seront fournies, qui seront seulement «lues» (scannées) et traduites en bichromie, trichromie, quadrichromie... selon les besoins (photographies, illustrations, « originaux » divers).
C'est l'opération de base d'une photogravure. Ce terme s'applique à tous les éléments d'un document qui sont reproductibles par « aplat » (couleur à 100%), sans opération de « tramage » spécial. C'est d'ailleurs cette même méthode qui est appliquée pour les « tons directs » car ils ne nécessitent pas non plus de trame. Cependant, le trait peut être complété par des applications de trames uniformes ou « aplats tramés » pour une ou plusieurs couleurs, il prend alors le nom de « ben-day ».
Ce terme désigne la traduction de visuels en une couleur (noir le plus souvent) présentant des « demi-tons » (dégradés de la couleur de base).La reproduction en simili a pour caractéristique de permettre une « lecture » en finesse et en précision de la couleur et des dégradés qui composent le visuel. Elle permet d'obtenir une transposition fidèle de toutes les « valeurs » à travers la trame.
On l'appelle « simili deux tons » (ou bichromie) quand on utilise, en plus de la couleur de base (souvent le noir), une couleur d'accompagnement qui a pour rôle d'accentuer la profondeur des noirs ou la douceur des demi-tons (souvent bleu ou « sépia »).
C'est à partir de l'utilisation de plus de cinq couleurs que l'on peut parler de « polychromie ». Mais ce procédé, onéreux, est réservé pour l'impression des ouvrages d'art, par exemple, ou le respect d'une charte graphique qui demande une grande précision des teintes. Le mot « quadrichromie », quant à lui, désigne à la fois la reproduction des images (photos, illustrations) colorées en « demi-tons » qui demandent à être scannées (par contraste avec les images colorées « simples » qui seront traitées par le « trait ») et le nombre de couleurs du document complet. Cet « amalgame » de signification est dû au fait que la plupart des documents édités de nos jours sont imprimés en quatre couleurs (couleurs « primaires » : bleu, jaune, rouge et le noir ou « tons directs » d'après référencier) ; les images qu'ils comportent étant alors obligatoirement traitées en « quadrichromie ».
Lors de la réalisation des films de photogravure destinés à l'impression, l'ensemble des éléments en couleurs (au « trait », en « simili » ou en « quadrichromie ») composant un document destiné à une impression en couleurs sont décomposés par couleur selon des pourcentages de trames qui permettront, lors de l'impression, de « restituer » l'exactitude des coloris choisis.
Il existe deux types de références pour la sélection des couleurs :
Ainsi, l'ensemble des combinaisons possibles de valeurs est décomposé par catégories de « tons » à partir du « mixage » de 2 ou 3 couleurs primaires, plus le noir à la fois.
Dans la mesure où la gamme primaire, bien que colorimétriquement équilibrée pour reproduire le plus grand nombre possible de couleurs, ne peut cependant assurer la reproduction fidèle de toutes les nuances, on peut utiliser, pour l'amélioration des reproductions polychromes, des couleurs « supplémentaires » :
les couleurs d'accompagnement ou « tons directs », appelés ainsi car ils correspondent à des encres spécialement pigmentées dont les coloris font l'objet de fabrications spécifiques avec dosages « pré-établis ».